Quel surcoût pour un bien immobilier avec jardin ?

Depuis deux ans et l’apparition du Covid, les critères des acheteurs immobiliers ont beaucoup changé. De nombreux couples et de nombreuses familles confinées dans de petits appartements de ville aspirent désormais à plus d’espace. Même si pour cela il faut s’éloigner du centre-ville ou quitter définitivement la ville devenue trop chère. Plus d’espace, des pièces supplémentaires pour installer des bureaux et télétravailler depuis la maison ou encore la présence d’un extérieur (terrasse, jardin), voilà des facteurs qui ont plus d’importance que jamais et qui ont fait évoluer les prix de l’immobilier.

Depuis deux ans et l’apparition du Covid, les critères des acheteurs immobiliers ont beaucoup changé. De nombreux couples et de nombreuses familles confinées dans de petits appartements de ville aspirent désormais à plus d’espace. Même si pour cela il faut s’éloigner du centre-ville ou quitter définitivement la ville devenue trop chère. Plus d’espace, des pièces supplémentaires pour installer des bureaux et télétravailler depuis la maison ou encore la présence d’un extérieur (terrasse, jardin), voilà des facteurs qui ont plus d’importance que jamais et qui ont fait évoluer les prix de l’immobilier.

Les surfaces extérieures, plus demandées que jamais


La présence d’un extérieur est ainsi devenu l’un des critères prioritaires dans l’achat d’un nouveau logement. 56% des Français déclarent privilégier un accès extérieur lorsqu’ils choisissent un logement, selon un sondage Harris Interactive pour Stéphane Plaza Immobilier. La présence d’une surface extérieure est donc primordiale et cela se ressent sur les prix des biens concernés.  
En juin 2021, dans les villes de plus de 50.000 habitants, le prix d’un bien équipé d’une surface extérieure s’élevait en moyenne à 315.834 euros, contre 300.338 euros pour les logements identiques sans surface extérieure. Les biens immobiliers offrant un espace extérieur sont donc valorisés en moyenne 5% de plus qu’un logement similaire sans jardin, terrasse ou balcon.
Si l’on se focalise sur les prix des actes de vente, plus proches de la réalité du marché, le surcoût est encore plus important. Selon une étude du groupe Meilleurs Agents, spécialisé dans l’estimation immobilière en ligne, les appartements dotés de surfaces extérieures coûtent en moyenne 8,8% plus cher que les autres. Le surcoût est encore plus important dans les villes ensoleillées, comme à Marseille où ils coûtent en moyenne 16% plus cher.


Ville ou campagne, le surcoût n’est pas le même


Dans l’esprit de beaucoup d’acheteurs, maison et jardin sont indissociables, surtout à la campagne. Pourtant le jardin n’est pas considéré comme une pièce de la maison et il n’obéit pas aux mêmes règles d’évaluation. Le surcoût pour un bien avec jardin dépend donc de plusieurs facteurs.
Les maisons de ville avec jardin sont rares et de plus en plus recherchées. Leurs prix peuvent donc grimper à toute vitesse. Dans les métropoles comme Paris, Lyon, Marseille et certaines autres grandes villes françaises, un jardin « à la ville » peut augmenter le prix du bien jusqu’à 25 %.
À la campagne, la réalité du marché est différente. Les maisons avec jardin ne sont pas rares. Sans être systématiques, elles sont néanmoins nombreuses. Dans ce cas, différents facteurs sont à prendre en compte :
–          la forme du jardin : Les jardins tout en longueur ou les jardins en pente sont moins recherchés;
–          la taille du jardin;
–          l’orientation du jardin et son ensoleillement;
–          l’état et la qualité des plantations et de la pelouse;
–          y a-t-il une piscine, ou la possibilité d’en installer une ? À noter que la présence d’une piscine fait grimper le prix de 8%. 


Au contraire, une maison à la campagne sans jardin,  avec un petit jardin ou avec un jardin en mauvais état peut faire baisser le prix du bien.
En plus du jardin ou d’une surface extérieure, d’autres facteurs ont une forte influence sur le prix d’un bien immobilier. Le plus important est son année de construction. Pour les appartements, la prime va à la modernité. Les appartements, construits après 2004, coûtent en moyenne 17,3% plus cher que ceux construits entre 1946 et 1971. Pour les maisons, c’est l’inverse. Les maisons les plus chères ne sont pas les plus récentes. Les biens construits avant les années 1800 se vendent en moyenne 15,2% plus cher au mètre carré que les maisons construites entre 1946 et 1971 ! 

(Source : lamontagne.fr « Quel surcoût pour un bien immobilier avec jardin ? » – Image : freepik.com)